fermer
revenir au site   >

L’association JNA invite à la prévention des risques d’acouphènes lors des liesses collectives des JO 2024

Actualités

24.05.24

image bannière

Le baromètre Ifop – JNA Acouphènes 2024 réalisé en février 2024 révèle que 15 à 18 millions de personnes souffrent ou ont souffert d’acouphènes et 3 à 5 millions des moins de 35 ans les subiraient en permanence.

Les niveaux sonores lors d’événements sportifs et festives, sont trop élevées, et les participants se plaignent de sifflements d’oreilles (acouphènes), de bourdonnements ainsi que d'une baisse de l’audition. L’exposition à des bruits prolongés a des répercussions sur le bien-être général, en particulier sur l’humeur (augmentation de l’irritabilité, de la nervosité), le sommeil (augmentation de la fatigue) et parfois même sur le comportement alimentaire des plus jeunes. En association avec France Acouphènes, la Fondation pour l’Audition, la Fédération SurdiFrance, le collectif de médecins ORL et de chercheurs de l’Association JNA appelle les organisateurs des JO à intégrer des actions de prévention des risques auditifs aux abords des événements. Monsieur le Député, Monsieur François Gernigon, et les athlètes « handisport » de la Team Apicil s’associent à notre action.

Les oreilles des enfants et des adolescents en première ligne de mire

Selon notre enquête IFOP-JNA de mars 2023, 1,3 million d'enfants ont déjà consulté un médecin en raison de sifflements ou de bourdonnements dans les oreilles. Les acouphènes chez les enfants sont le plus souvent bénins et résultent de problèmes ORL tels que des infections ou des obstructions du nez, de la gorge et des oreilles. Cependant, ce qui est plus préoccupant, c'est que 40% des parents déclarent que leur enfant de moins de 10 ans écoute de la musique ou regarde des vidéos avec un casque sur les oreilles pendant 1 à 4 heures par jour. Les oreilles des enfants étant plus fragiles que celles des adultes, nous sommes en train de créer une génération de sourds et de malentendants !

Une autre enquête Ifop-JNA, datant de 2020, révèle que 88% des jeunes de 15 à 17 ans utilisent des écouteurs ou un casque audio. Parmi eux, 62% écoutent de la musique à l'école et 74% des 15-34 ans écoutent de la musique dans les transports en commun. Selon cette même enquête, 40% des adolescents déclarent avoir déjà ressenti des bourdonnements ou des sifflements dans l'oreille. Tout comme les téléphones mobiles, les écouteurs intra-auriculaires et les casques sont devenus des accessoires indispensables de la vie quotidienne de nos adolescents. L'année dernière, il s'en serait vendu 334 millions à l'échelle mondiale.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que près de 53% des adolescents et jeunes adultes âgés de 12 à 35 ans écoutent de la musique à un niveau sonore jugé dangereux par l'OMS et par la plupart des pédiatres. Ces acouphènes transitoires sont le signe d'une exposition excessive à des sons forts et traumatisants qui fragilisent l'oreille, contribuant ainsi à un vieillissement auditif précoce. Les premiers signes de surdité n'apparaissent pas à l'âge de 55 à 60 ans, mais bien plus tôt, vers 35 ou 40 ans.

Beaucoup des problèmes auditifs sont évitables

L'étude PESA (Poids Social et Économique des Acouphènes), réalisée par l’association JNA en février 2024 en collaboration avec France Acouphènes, révèle que les acouphènes apparaissent en moyenne vers l'âge de 40 ans, à la suite d’un traumatisme acoustique tel qu'un concert, une sortie en boîte de nuit, une explosion ou un coup de feu. Ce phénomène survient donc bien avant l'âge de 55 à 60 ans, période où commencent habituellement les premières difficultés de compréhension dans le bruit, liées au vieillissement naturel de l'oreille (presbyacousie). Il est essentiel de consulter un médecin dès les premiers symptômes (difficulté dans le bruit, sensation d’oreille pleine, sifflements, bourdonnement d’oreille.

Les problèmes auditifs sont souvent évitables, et les mesures de prévention et de protection faciles à mettre en œuvre. On peut baisser le volume de la musique ou de diminuer son temps d'écoute. Il est conseillé d’éviter les lieux bruyants, et quand ce n’est pas possible on peut porter des bouchons d'oreilles. Ces dispositifs permettent d'atténuer le bruit et de limiter l'exposition. En mousse, en gomme ou en silicone, jetables ou non, les bouchons d'oreilles se déclinent sous plusieurs formes. Il est même possible de les faire fabriquer sur mesure, en fonction de la forme de votre conduit auditif, pour une protection maximale qui respecte votre mode de vie (musiciens, chasseurs, motards).

Pour des JO responsables agissons aux abords des événements sportifs !

  • Message de monsieur le Député, Monsieur François Gernigon

« Je soutiens résolument les efforts de l’association JNA et de ses partenaires pour sensibiliser à la prévention des risques auditifs lors des Jeux Olympiques de 2024. Ces Jeux, uniques en leur genre par leur parité stricte, doivent aussi promouvoir l'inclusivité en matière de santé auditive. Encourageons l'utilisation de protections auditives pour permettre à tous les spectateurs de profiter de cet événement mémorable sans compromettre leur santé auditive. Engageons-nous pour que ces Jeux soient un symbole de vigilance face aux enjeux de l'audition. »

  • Message de Damien Seguin, skipper de l’IMOCA Groupe APICIL

« J’ai rencontré l’association grâce à mon partenaire le groupe APICIL, acteur majeur de protection sociale dans le monde de la santé. Les périodes longues en mer sur mon bateau m’ont posé des problèmes avec des soucis d’acouphènes de retour sur terre. J’ai pu alors discuter avec un médecin ORL pour que l’on travaille sur un protocole, afin de diminuer ces acouphènes et mieux se protéger à l’intérieur du bateau. Cela passe par le port d’une protection individuelle pour réduire le bruit et l’amélioration de l’acoustique à l’intérieur du bateau. »
Damien Seguin s’inscrit dans une team d’athlètes de haut niveau créée depuis plus de 30 ans suppoté par le Groupe APICIL. Elle est composée de 7 athlètes handisport avec des objectifs nombreux en 2024 comme les Jeux Paralympiques et le Vendée Globe.

Damien Seguin, premier athlète handisport à avoir participé au Vendée Globe
Chris Ballois, kite surfeur, recordman du monde valide
Jordan Broisin, vice-champion du monde de para-ski alpin
Anthony Chalençon, Médaillé aux Jeux de Pékin 2022 en para-ski nordique
Elise Marc, Quadruple championne du monde de para-triathlon et aviron
Zoé Maras, Top 30 mondial en tennis fauteuil
Maxime Thomas, Multimédaillé paralympique en tennis de table