Ce nouveau baromètre Ifop-JNA, réalisé à l’occasion de la 7e édition de la campagne nationale Semaine de la Santé Auditive au Travail révèle tous les clichés qui dégradent la santé et les organisations des entreprises.
Le COVID a provoqué une prise de conscience de la gêne du bruit et le retour en arrière n’est désormais plus possible ! Ce baromètre illustre « l’effet cliquet » opéré. Le bruit est toxique pour tous et dans tous les secteurs, dégradant le climat social, les organisations et la santé. Les experts de l’Association insistent sur la nécessaire adaptation des entreprises face aux changements humains. La prévention primaire peut largement y contribuer en développant de nouvelles approches du bruit.
Ce nouveau baromètre Ifop-JNA, réalisé à l’occasion de la 7e édition de la campagne nationale
Semaine de la Santé Auditive au Travail révèle tous les clichés qui dégradent la santé et les
organisations des entreprises. Le COVID a provoqué une prise de conscience de la gêne du bruit et
le retour en arrière n’est désormais plus possible ! Ce baromètre illustre « l’effet cliquet » opéré. Le
bruit est toxique pour tous et dans tous les secteurs, dégradant le climat social, les organisations et
la santé. Les experts de l’Association insistent sur la nécessaire adaptation des entreprises face aux
changements humains. La prévention primaire peut largement y contribuer en développant de
nouvelles approches du bruit.
7 révélations
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1 actif sur 2 déclare être concerné par la gêne du bruit au travail depuis plusieurs vagues (2017,2020, 2022). La gêne du bruit au travail est une réalité à entendre. Les 35-49 ans sont plus concernés que leurs aînés de 50 ans et plus (57% vs 46%).
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61% des actifs en poste dans le secteur du commerce sont touchés par la gêne du bruit. Devançant les secteurs traditionnellement décriés : Agriculture et industrie, BTPConstruction.
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Le télétravail ne résout pas le problème de la gêne du bruit. 56% des télétravailleurs se disent personnellement gênés. Pour 1 télétravailleur sur 2, la gêne du bruit pourrait leur faire fuir le présentiel. Contrairement à ce qui était pensé « Avant », le télétravail ne résout pas le problème du Bruit.
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Les sources de bruit ne sont pas uniquement le fait des bruits émanant de l’extérieur des locaux (mentionnés au total par 35% des interviewés). Les comportements humains sont cités avec en 2ème position les allers et venues (28% du total des citations), en 3ème position les conversations entre collègues (27% du total des citations) et en 4ème position les conversations téléphoniques (24% du total des citations) devant les matériels. Les scores sont quasiment systématiquement supérieurs chez les télétravailleurs réguliers (2 à 3 jours par semaine).
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La gêne du bruit s’intensifie et pèse de plus en plus sur l’ambiance de travail : elle est jugée responsable d’incompréhensions avec le management (48% contre 36% en 2019), de tensions au sein des équipes (41% contre 31% en 2019) et d’agressivité dans les échanges (45% contre 32% en 2019).
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Les désordres santé vont au-delà de l’aspect professionnel et des impacts auditifs. Pour les actifs interrogés, les nuisances sonores sont sources de gêne de compréhension de la parole (48%) ; sifflements, bourdonnements dans les oreilles (39%) ; surdités (34%). Sont également évoqués, en proportion importante, les effets extra-auditifs du bruit (stress 56% ; fatigue, lassitude 66%). Là encore, les actifs du commerce sont particulièrement concernés.
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Les solutions mises en place par les entreprises demeurent classiques et peu développées : réflexe PICB (28%) ; sensibilisation (20%) ; réaménagement des espaces existants (22%). Au final, la moitié des actifs déclarent qu’au moins une solution a été mise en place.
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