12.04.18
Reste à charge nul en audioprothèse : éviter le moins-disant pour les patients
Reste à charge nul en audioprothèse : éviter le moins-disant pour les patients
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Les audioprothésistes n’ont cessé, depuis la campagne présidentielle (les Echos 04/2017) de soutenir la promesse du RAC 0 qui est souhaitable et tenable :
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Mais attention à ne pas casser ce qui fonctionne : malgré un reste à charge élevé le modèle français actuel est performant avec :
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Faute de vouloir mettre les moyens nécessaires pour tenir la promesse, l’administration est en train d’accumuler des mesures disproportionnées, préjudiciables pour les professionnels, et emportant pour les patients des conséquences dramatiques en termes d’accessibilité et de qualité des soins.
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Cette accumulation de contraintes conduira immanquablement à un double appauvrissement de l’offre de soins via :
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Si le RAC 0 est souhaitable et faisable, son cumul avec la dissociation et la rigidification
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Justifier cette accumulation de mesures par des raisons financières est aberrant puisqu’ 1 € investi dans l’appareillage auditif = 10 € économisés sur les soins liés à la dépendance (cf travaux de L. Hartmann). Ce que l’administration considère comme les modalités nécessaires de la réforme est ainsi ce qui précipitera son échec et entraînera un échec sanitaire et économique. La profession reste favorable à une amélioration de l’accessibilité aux soins par le RAC 0, et persuadée que les objectifs fixés par le Président de la République et la ministre sont atteignables. Elle se tient prête à jouer pleinement son rôle dans une réforme circonscrite au RAC 0. Guillaume Flahault, président du SYNEA |