13.06.18
Après plusieurs mois de discussions, le secteur de l’audioprothèse est parvenu à un accord avec le Gouvernement. Cet accord historique, signé par l’UNSAF, ouvre une nouvelle ère dans la compensation du déficit auditif dans notre pays au bénéfice des malentendants, et particulièrement des plus modestes d’entre eux. Il repose sur la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes qui, chacune, au regard des enjeux, a consenti des efforts. Celui de l’Assurance maladie, même s'il porte le remboursement à un niveau qui demeure néanmoins bien en deçà de celui de nos voisins européens, est à saluer car inédit depuis plus de 30 ans.
« Reste à charge zéro » :
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Après plusieurs mois de discussions, le secteur de l’audioprothèse est parvenu à un accord avec le Gouvernement. Cet accord historique, signé par l’UNSAF, ouvre une nouvelle ère dans la compensation du déficit auditif dans notre pays au bénéfice des malentendants, et particulièrement des plus modestes d’entre eux. Il repose sur la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes qui, chacune, au regard des enjeux, a consenti des efforts. Celui de l’Assurance maladie, même s'il porte le remboursement à un niveau qui demeure néanmoins bien en deçà de celui de nos voisins européens, est à saluer car inédit depuis plus de 30 ans. |
Depuis des années, le Syndicat national des audioprothésistes (UNSAF) appelait à un meilleur remboursement de l’audioprothèse, afin de faire progresser l’accès aux soins des déficients auditifs. Il a inspiré le chef de l’Etat qui a engagé une politique volontaire de remobilisation de l’Assurance maladie et des complémentaires santé sur l’amélioration de la prise en charge des aides auditives. |
Le dispositif issu de cet accord entrera en application progressivement entre 2019 et 2021 et verra les régimes d’assurance obligatoire et complémentaire faire évoluer le niveau de leur prise en charge. De leur côté, les audioprothésistes s’engagent à proposer une offre de qualité à tarif maîtrisé, comprenant le suivi et l’accompagnement de la personne appareillée, pour une durée minimale de quatre ans. Par ailleurs, afin de suivre l’évolution des taux d’équipement et de s’assurer de la soutenabilité économique du dispositif, un observatoire sera créé qui permettra d’anticiper les ajustements éventuellement nécessaires. |
L’UNSAF salue une réforme reposant sur un effort de l’ensemble des acteurs : audioprothésistes, Assurance maladie et complémentaires santé. Le réinvestissement du secteur de l’audioprothèse par la puissance publique devrait enfin permettre de lancer des campagnes d’information, de repérage et de prévention, pour alerter sur les graves conséquences encore trop méconnues du déficit auditif. Les audioprothésistes s’engagent à promouvoir ce dispositif auprès des patients et du grand public. Leur effort de communication devra être accompagné par les Pouvoirs publics, l’Assurance Maladie et les complémentaires santé, et cela dès maintenant, afin d’éviter d’inutiles retards de prise en charge. |
Le détail des principales mesures :
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