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Résultats de l’enquête JNA – Ifop : « Bruit, Santé Auditive et Qualité de Vie au Travail. Quelles réalités ? »

Actualités

16.10.18

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A l’occasion de la 3e édition de la campagne Semaine de la Santé Auditive au Travail qui est programmée du 15 au 19 octobre 2018, les experts de l’association JNA ont souhaité évaluer la réalité des impacts du bruit et des nuisances sonores subis sur le lieu de travail par les actifs exerçant une activité professionnelle.  L’association JNA et l’Ifop ont donc mené une enquête en ligne auprès d’un échantillon de plus de 1 000 personnes, représentatif de la population française active occupée âgée de 18 ans et plus, selon la méthode quotas, entre le 14 et le 19 septembre 2018.  Les résultats sont éloquents. La gêne causée par le bruit et les nuisances sonores au travail est bien réelle. Les impacts santé, performance et qualité de vie existent bien et dépassent la seule sphère professionnelle. Le tableau ici dressé montre l’urgence à agir.

 

59% des actifs en activité professionnelle se disent personnellement gênés par le bruit et les nuisances sonores sur leur lieu de travail.

A l’occasion de la 3e édition de la campagne Semaine de la Santé Auditive au Travail qui est programmée du 15 au 19 octobre 2018, les experts de l’association JNA ont souhaité évaluer la réalité des impacts du bruit et des nuisances sonores subis sur le lieu de travail par les actifs exerçant une activité professionnelle.  

L’association JNA et l’Ifop ont donc mené une enquête en ligne auprès d’un échantillon de plus de 1 000 personnes, représentatif de la population française active occupée âgée de 18 ans et plus, selon la méthode quotas, entre le 14 et le 19 septembre 2018.  Les résultats sont éloquents. La gêne causée par le bruit et les nuisances sonores au travail est bien réelle. Les impacts santé, performance et qualité de vie existent bien et dépassent la seule sphère professionnelle. Le tableau ici dressé montre l’urgence à agir.

La gêne du bruit au travail : un enjeu de plus en plus prégnant pour les actifs en poste.

Près de six actifs en activité professionnelle sur dix se disent personnellement gênés par le bruit et les nuisances sonores sur leur lieu de travail (59%) dont 19% « souvent ».
Cette perception augmente (+7 points vs. 2017), ce qui confirme l’importance croissante de cet enjeu. Toutes les catégories de population sont concernées dont les salariés (61%).

Contrairement aux idées reçues, une nette majorité des salariés des secteurs des services (54%) et de l’administration (60%) sont eux aussi gênés par le bruit à leur poste de travail.

Le ressenti est plus largement partagé chez :

  •  les 18-24 ans (65%), que les pratiques et comportements exposent plus aux problèmes auditifs,notamment la puissance d’écoute de la musique sur oreillettes ou casque 1, fréquemment utilisés sur le lieu de travail. Or les jeunes sont aussi moins sensibilisés, ce qui renforce l’impact de cet enjeu pour eux ;
  •  les ouvriers (69%), dont les conditions de travail exposent plus aux nuisances sonores ;
  •  les habitants de l’agglomération parisienne (68%), où la densité de la population est plus élevée ce qui réduit les espaces personnels, tant dans la vie privée qu’au travail.
Par ailleurs, l’importance de cet enjeu comparé à d’autres enjeux de qualité de vie au travail souligne encore l’importance croissante que lui accordent les actifs occupés.
Le différentiel entre « Enjeu plus important » et « Enjeu moins important » est positif pour quatre des enjeux de qualité de vie au travail testés sur cinq.
Agir sur le bruit et les nuisances sonores au poste de travail est plus important :
 que le sentiment de confort de l’espace de travail (+7 points),  quesonéclairage(+5),
 quesonemplacement(+4),
 et que sa température (+1).
Seul le design de l’espace de travail semble être plus important (-8) en comparaison avec l’enjeu que représentent le bruit et les nuisances sonores au travail.
Par ailleurs, l’importance de cet enjeu comparé à d’autres enjeux de qualité de vie au travail souligne encore l’importance croissante que lui accordent les actifs occupés.
Le différentiel entre « Enjeu plus important » et « Enjeu moins important » est positif pour quatre des enjeux de qualité de vie au travail testés sur cinq.
 
Agir sur le bruit et les nuisances sonores au poste de travail est plus important :
  •  que le sentiment de confort de l’espace de travail (+7 points),
  •  que son éclairage(+5),
  •  que son emplacement(+4),
  •  et que sa température (+1).
Seul le design de l’espace de travail semble être plus important (-8) en comparaison avec l’enjeu que représentent le bruit et les nuisances sonores au travail.
 
Par ailleurs, l’importance de cet enjeu comparé à d’autres enjeux de qualité de vie au travail souligne encore
l’importance croissante que lui accordent les actifs occupés.
Le différentiel entre « Enjeu plus important » et « Enjeu moins important » est positif pour quatre des enjeux de
qualité de vie au travail testés sur cinq.
Agir sur le bruit et les nuisances sonores au poste de travail est plus important :
 que le sentiment de confort de l’espace de travail (+7 points),
 que son éclairage (+5),
 que son emplacement (+4),
 et que sa température (+1).
Seul le design de l’espace de travail semble être

Bruits et nuisances sonores ont des impacts tant sur la Qualité de vie au Travail que sur la Santé au travail.

C’est avant tout la qualité du travail fourni qui est impactée pour près des ¾ des interviewés gênés par le bruit et les nuisances sonores (72%).

Par ailleurs, une majorité des personnes gênées souligne aussi les impacts négatifs sur sa santé au travail en général : le comportement (fatigue, nervosité, agressivité, lassitude) (83%), et l’équilibre général de la santé (somnolences, maux de tête, anxiété, etc.) (69%).

Plus inquiétant, le bruit au travail est susceptible de générer des troubles auditifs chez les actifs occupés faisant état d’une gêne.

Le problème spécifique que constitue l’apparition de troubles auditifs (bourdonnements d’oreilles, hypersensibilité au bruit, surdité) touche une nette majorité des actifs occupés qui se disent gênés par le bruit et les nuisances sonores sur le lieu de travail (57%).

Lire les résultats de l'enquête en entier