23.11.15
Cette étude pourrait s'avérer fortement incitative pour les personnes âgées, concernées ou non par la perte d'audition.
Une nouvelle étude réalisée sur le long terme, qui montre qu'être équipé d'appareils auditifs réduit le déclin cognitif associé à la perte d'audition, pourrait faire davantage que simplement convaincre les personnes âgées souffrant de perte d'audition de consulter enfin des professionnels. Oticon est convaincu que cette nouvelle étude incitera aussi le public en général, et en particulier les personnes âgées préoccupées par leur santé, à reconsidérer l'importance des solutions et des soins auditifs. Et que ce changement de perspective aura des implications profondes en matière de soins auditifs dans le présent et pour l'avenir.
L'article "Perte d'audition auto-évaluée : appareils auditifs et déclin cognitif chez les adultes âgés, une étude sur 25 ans", qui vient d'être publié dans le Journal of the American Geriatric Society, compare la trajectoire de déclin cognitif chez des personnes âgées qui utilisent des appareils auditifs, et d'autres qui n'en utilisent pas.
L'étude ne relève aucune différence dans les taux de déclin cognitif entre le groupe de contrôle composé de personnes qui n'ont pas de perte d'audition signalée et les personnes sujettes à une perte d'audition, mais qui utilisent des appareils auditifs. A l'inverse, la perte d'audition non traitée est clairement associée à des scores de référence plus bas concernant le Mini-Mental State Examination (test de Folstein), un test d'évaluation des fonctions cognitives reconnu, sur une période de surveillance de 25 ans, sans relation avec l'âge, le sexe ou l'éducation.
Le professeur Hélène Amieva, chercheuse de premier plan, spécialiste en neuropsychologie et épidémiologie du vieillissement à l'université de Bordeaux, en France, a dirigé cette étude, qui a consisté à suivre 3670 adultes, âgés de 65 ans et plus, sur une période de 25 ans, dans le cadre de la cohorte Personnes Agées QUID (PAQUID), une cohorte constituée spécifiquement pour étudier le vieillissement du cerveau.
Le professeur Amieva a fait part des premières conclusions de cette étude lors de l'OtiCongress 2014 d'Oticon, un événement de partage du savoir qui a permis d'explorer le domaine de la santé cognitive et les bénéfices de la technologie BrainHearing™ d'Oticon.
"L'amélioration de la communication rendue possible par les appareils auditifs débouche sur une amélioration de l'humeur, de l'interaction sociale et des capacités qui sont stimulantes cognitivement. C'est la raison sous-jacente la plus probable qui explique le déclin cognitif limité signalé dans l'étude", affirme Thomas Behrens, titulaire d'une maîtrise en sciences et directeur de l'Audiologie et du Centre de Recherche d'Audiologie Appliquée chez Oticon. "Depuis bientôt 20 ans, les chercheurs Oticon du centre de recherche d'Eriksholm se sont focalisés sur le développement des technologies BrainHearing, qui aident le cerveau à donner du sens aux sons, pour que les personnes souffrant d'un déficit auditif puissent maintenir ou retrouver la capacité ou l'énergie mentale leur permettant d'interagir socialement. Les résultats de cette étude viennent conforter notre implication dans une approche centrée sur le cerveau pour créer des solutions auditives."
Plutôt que de mettre l'accent sur l'amplification ou la suppression des sons, l'approche audiologique d'Oticon centrée sur le cerveau part du constat que la compréhension et l'analyse de la parole sont des processus cognitifs qui se jouent dans le cerveau. La puissante plateforme Inium Sense d'Oticon appuie la technologie BrainHearing afin que les personnes qui en sont équipées puissent profiter d'appareils personnalisés, spécifiquement adaptés à leur perte d'audition et à leurs préférences en termes de sons, pour une expérience d'écoute plus naturelle et une meilleure compréhension de la parole, qui nécessitent moins d'efforts.
"En focalisant nos recherches sur la performance et sur la diminution des efforts et de la dépense d'énergie, nous continuons à développer de nouvelles solutions auditives qui permettent aux personnes qui en sont équipées d'économiser leur énergie tout au long de la journée, de façon à ce qu'ils puissent être davantage acteurs de leur vie quotidienne", précise Thomas Behrens.
Les solutions auditives basées sur les technologies BrainHearing recueillent un taux de satisfaction de 96%, tant auprès des personnes équipées de longue date que des personnes équipées pour la première fois. Un taux à comparer avec le taux moyen de 79% dans le secteur, pour les appareils auditifs classiques dont sont équipés les patients à l'heure actuelle.
L'impact potentiel des conclusions de l'étude PAQUID sur une place croissante accordée aux soins auditifs dans un contexte plus général de soins permettant un vieillissement en meilleure santé est considérable. Au-delà du public immédiat de l'American Geriatric Society, à savoir 6000 professionnels de la gériatrie et de la gérontologie, les conclusions de cette étude auront une influence sur d'autres professionnels de santé, dont le métier est d'améliorer la santé, l'autonomie et la qualité de vie des personnes qui prennent de l'âge.
Oticon encourage les professionnels des soins auditifs à expliquer aux patients les risques de santé liés à une perte d'audition non traitée, de façon à les inciter à effectuer les bons choix pour remédier à leur perte d'audition."La santé cognitive est une préoccupation qui touche toutes les tranches d'âge, mais particulièrement les personnes âgées", rappelle Thomas Behrens. |
Pour de plus amples informations sur la perte d'audition, la cognition et la technologie BrainHearing, consultez www.brainhearing.com
Pour toute précision sur l'approche BrainHearing dans les aides auditives Oticon et sur les outils et supports d'information disponibles : n'hésitez pas à contacter le service Marketing au 01 41 88 01 59.