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Une nouvelle percée en science de l’audition défie la manière dont les solutions auditives aident les malentendants

Actualités

01.10.20

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La philosophie BrainHearing™ d’Oticon franchit un nouveau cap dans la reconnaissance de ses bénéfices. 

Etayée par de nouvelles données, il est désormais démontré que le cerveau a besoin du paysage sonore le plus complet possible pour fonctionner de manière naturelle. Cette découverte révolutionnaire sur la manière dont le cerveau traite le son va avoir un impact sur les solutions techniques proposées aux patients. En effet, en déterminant le meilleur moyen de soutenir le cerveau, on peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie. Ainsi, traiter la perte auditive en choisissant une solution technique qui aide la fonction naturelle du cerveau entraîne une réduction des problèmes de santé liés à la perte auditive.

 
Oticon est ravi de partager de nouvelles données qui viennent confirmer sa philosophie audiologique avant-gardiste BrainHearing™ , et notamment sa conviction que l’ouverture complète du monde sonore est nécessaire pour ceux qui présentent une perte d’audition afin d’aider la fonction auditive naturelle du cerveau. Aujourd’hui, un certain nombre d’études ayant recours à différentes méthodes d’analyse ont conclu que le cerveau travaillait mieux s’il avait accès à tous les sons de son paysage sonore. Cela remet bien évidemment en cause les nombreuses technologies traditionnelles qui essaient de prendre en charge la perte d’audition, en réduisant le paysage sonore, et en éliminant certains sons.
« Jusqu’ici, ce qu’il se passait dans le cortex auditif, le principal centre de l’audition du cerveau, restait nébuleux », explique Thomas Behrens, responsable du département Audiologie chez Oticon. « Une boîte noire mystérieuse pour tous les audiologistes. Or, un certain nombre d’études indépendantes, ainsi que nos recherches menées en coopération avec les universités, nous ont enfin éclairés sur un nouveau rôle fondamental du cerveau et la manière dont il traite le son. C’est une étape importante dans la recherche auditive et une avancée qui nous apporte des connaissances considérables sur ce qu’il se passe vraiment. »
 

Le centre de recherche d’Oticon, Eriksholm, vient de réaliser plusieurs études sur la manière dont le cerveau traite le son. Les résultats, obtenus en utilisant des électroencéphalogrammes (EEG)i, corroborent ceux d’études indépendantes qui ont utilisé la magnétoencéphalographie (MEG)ii et l’exploration par électrodes profondesiii pour prouver que le système auditif du cerveau se compose de deux sous-systèmes, dits Système d’orientation et Système de concentration1, qui travaillent constamment et simultanément ensemble pour restituer un tableau sonore complet afin que le cerveau puisse fonctionner de manière optimale. Tandis que ‘le système d’orientation’ capte tous les sons environnants quelles que soient leur nature et leur direction, ‘le système de concentration’ permet de se focaliser, se concentrer, sur des points d’intérêt spécifiques en filtrant les sons sans importance.

Notre faculté à entendre dépend entièrement de la manière dont ces deux sous-systèmes fonctionnent ensemble, seuls les sons au centre de l’attention pouvant être interprétés par le cerveau pour une signification plus profonde, comme cela est le cas pour comprendre la parole. Les tests montrent également que pour qu’un individu se concentre de façon appropriée, il doit d’abord recevoir l’intégralité de la scène sonore. Le système d’orientation est la première phase du traitement du son et offre au cerveau les conditions optimales pour déterminer les sons sur lesquels il doit se concentrer, et lesquels il va choisir.

 

Oticon innove et propose depuis longtemps des technologies auditives qui aident spécifiquement et efficacement le cerveau à donner tout son sens au son. Oticon a créé un changement de paradigme dans l’audition en introduisant l’expérience sonore ouverte avec  Oticon Opn™, tandis que les autres technologies conventionnelles continuent de répondre à la perte auditive par la directivité, la réduction de gain pour limiter l’effet Larsen, la priorisation de la parole et la compression traditionnelle, des approches qui restreignent toutes l’accès au paysage sonore complet. Collectivement, les diverses études sur l’audition démontrent qu’en supprimant l’environnement sonore naturel, le cerveau reçoit des informations incomplètes, et révèlent que l’approche limitative du traitement de la perte auditive par des aides auditives conventionnelles oblige le cerveau à travailler encore plus pour combler les lacunes. L’effort accru que ce dernier doit fournir afin de donner un sens au son en cas de perte auditive a diverses conséquences, notamment un déclin cognitif et une réduction du volume cérébral accélérés. Ne pas donner au cerveau l’intégralité des scènes sonores peut même l’inciter à réorganiser ses fonctions corticales, en accordant la priorité aux stimulations visuelles. Le temps d’un nouveau regard est venu.

« Il est fondamental de traiter la perte auditive dans son ensemble pour éviter les problèmes de santé liés à la perte d’audition », explique Thomas Behrens. « Si le cerveau n’est pas pleinement soutenu pour fonctionner de manière naturelle, il compense et change, sans parler du stress inutile qu’il subit. Il est clairement prouvé qu’une perte auditive non traitée et ses conséquences pour le cerveau sont en lien avec l’isolement social et la dépression, un risque significativement accru de démence et plus de cas de blessures par suite de chutesiv. Cette découverte en science de l’audition apportée par une série d’études récentes indique clairement que la perte auditive doit être traitée en aidant le cerveau à percevoir l’environnement sonore dans son ensemble – non en limitant le son qu’il reçoit. Nous sommes vraiment fiers de montrer la voie avec notre recherche BrainHearing™ et entendons continuer à innover avec des technologies auditives qui aident le cerveau et lèvent à terme les obstacles que la perte d’audition impose aux malentendants. »

 
En savoir plus sur Oticon BrainHearing™

1 Voir explications détaillées dans O’Sullivan et al, 2019, où ils placent cela dans le contexte du cortex auditif, le principal centre de l’audition dans le cerveau.

i EEG, Alickovic et al, 2020 – Effects of Hearing Aid Noise Reduction on Early and Late Cortical Representations of Competing Talkers in Noise

ii MEG, Puuvada & Simon, 2017 - Cortical Representations of Speech in a Multitalker Auditory Scene

iii Deep Electrodes, O’Sullivan et al, 2019 – Hierarchical Encoding of Attended Auditory Objects in Multi-talker Speech Perception

iv Mahmoudi et al, 2019 – Can Hearing Aids Delay Time to Diagnosis of Dementia, Depression, or Falls in Older

Adults?